Les Phalènes

Création chorégraphique pour six interprètes dans un dispositif tri-frontal


S’imaginant comme une performance in-situ, Les Phalènes s’imagine dans un dispositif tri-frontal comme un voyage onirique entre rêve et cauchemar. Convoquant tant l’imaginaire des contes de fée que celui du cinéma d’horreur, cette pièce pour six interprètes et une poupée s’articule autour de la transformation et de la métamorphose, les interprètes modifiant l’espace, leur identité et leur rapport au grès des tableaux et images proposées. Usant de références et de citations, cette pièce est un voyage dans les méandres de la mémoire, une réflexion sur le soi, sur le périple onirique et le combat qu’est la construction de soi. 

Conception - Chorégraphie - Scénographie : Léo Gras
Créée en étroite collaboration avec les interprètes
Création musicale :
Aria De La Celle
Création Lumière :
Olivier Bauer
Création costume :
Martine Augsbourger, Léo Gras & Annabelle Saintier
Interprètes :
Angela Falk, Inès Hadj-Rabah, Laure Lescoffy, Valérie Ly-Cuong, Émilie Meeus, Céline Schoefs & Jean Soubirou
Assistant :
Jean Soubirou
Production :
BOIS DORMANT, CCN-Ballet de Lorraine

  • À l’origine des Phalènes, il y a des souvenirs.
    Ma grand-mère confectionnant mes costumes. Les poupées avec lesquelles je jouais. Des vêtements et chaussures que j’ai portés. Des femmes qui m’inspirent comme Patti Smith, Virginia Woolf et Björk. Un jardin comme lieu des possibles. Des contes et légendes comme chocs esthétiques. Des pommes empoisonnées. Des corps endormis. Des tissus brillants. Des lunettes de soleil. Une robe de mariée. Une chaussure oubliée. 

    Dans un monde onirique et surnaturelle
    Ou la violence n’est jamais très loin
    Déguisée sous un monticule de tissus et de paillettes
    Une esthétique de la violence
    Où la beauté du tableau renforce l’horreur de la situation
    Mon corps, ce sanctuaire de mon âme 
    Conservant les liquides de mon corps 
    Ma peau, témoin de mon existence sensorielle 
    En dialogue avec le monde réel 
    Mon corps flottant, comme le désir d’être autre chose 
    De délimiter son soi par sa chaire 
    Ou peut être de m’ancrer un peu plus dans cette réalité 
    Dans cet espace plus ou moins vaste 
    Où mon corps se pose 
    Où mon corps vibre 
    Où mon corps tremble 
    Je suis mon moi 
    Et tu es un autre 
    Ma peau délimite mon moi 
    Pour ne pas me perdre dans un autre”

Les Phalènes - © Léo Gras - Candy Urmès